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Commerce de sardines:

Un autre secteur d'activité a marqué la ville de Nantes, celui de la conserverie. Cependant le retard de l’industrie métallurgique et une faible culture du fer-blanc avaient retardé en France l’apparition de la boîte de conserve. La première raison à cela fait partie de l'ordre de l'approvisionnement. En effet Nantes était alimentée en fer-blanc par l'Angleterre, elle était donc soumise aux aléas des relations diplomatiques avec ce pays.

L'inventeur de la conserve est considéré par l'histoire comme étant Nicolas Appert. Celui-ci créé un nouveau procédé afin de conserver les sardines, dans une fabrique d'Ivry à Paris. En 1804 des expériences afin de tester la fiabilité de l'innovation sont produites à bord de navires et s'avèrent positives. Suite à cela Nicolas Appert décroche de prix de 12000 francs promis pour la meilleure méthode de conservation des aliments destinée à l'armée et à la marine décernée par le Bureau des Art et des manufactures.

Cependant malgré le grand progrès proposé par l'innovation d'Appert celle-ci ne résout pas tous les problèmes concernant la conservation des aliments en raison d'un emballage peut adapté (verre fragile, laissant passer la lumière, faible fiabilité du bouchon de liège). Ce fut avec l'aide de Joseph Colin, confiseur Nantais rencontré en 1805 par Appert que la conserve gagnera en efficacité. Cette rencontre l'a aidée à perfectionner ses conserves à l'aide de techniques de stérilisation. L’essor de la conserverie est également due à l'interdiction de la traite négrière. En effet en 1815 le port de Nantes ce voit obligé de redéployer ses activités. Joseph fondateur de la conserverie Nantaise, est remplacé a sa mort en 1815 par son fils Pierre-Joseph Colin. Celui-ci crée en 1824 une fabrique de conserves rue des Salorgues, à Nantes. Cette conserverie est le résultat de nombreuses innovation que celui-ci avait mis au point au coté de Nicolas Appert et la synthèse de d'autres pratiques qui remontent au XVIIIe siècle. On y produit toutes sortes de conserves tels que des sardines à l'huile, d'autres poissons, des légumes, des fruits, des viandes, des plats cuisinés... Enfin, Colin propose un produit plus adapté aux besoins et à aux modes de consommation plus individuels des particuliers en réduisant considérablement la taille des récipients, ce qui va encore une fois promouvoir son usine.

C'est le début de l'âge d'or de la conserverie nantaise.

Les bonnes idées de Pierre-Joseph Colin ne s’arrêtèrent pas là. Afin de répondre au problème de l'approvisionnement en fer-blanc évoquée plus haut, Colin décida dans la seconde moitié du XIXe siècle que les forges de Montataire (Oise) et d’Hennebont (Morbihan) prendront le relais afin de rendre la France, mais surtout son usine indépendantes dans leur production de conserve.

Suite au succès de Colin, un grand nombre de conserveries tout au long du littoral Breton et Nantais verront le jours. Nantes deviendra la capital de la conserve alimentaire. En 1842, on y recense cinq manufactures de conserves, elles sont 24 en 1883. En 1880, près de 150 usines emploient plus de quinze mille personnes, en majorité des femmes, de la Loire-Atlantique au Finistère sud. De plus a plupart de ces entreprises sont contrôlées par des capitaux nantais. Ce qui est encore une fois un indicateur de l'importance de Nantes dans ce domaine. 

1824 : la première conserverie industrielle à Nantes, BRETAGNE CULTURE DIVERSITE

Nicolas Appert, LA CONSERVE.COM

Pierre-Joseph Colin,YABZH-YA !

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