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Economie à Nantes :

 

Au XVIIIè siècle Nantes est le premier port négrier de France il représente près de la moitié (42%précisément) du total d'expéditions négrières au XVIII ème siècle devançant largement le Havre, la Rochelle ou encore Bordeaux ses principaux concurrents. La traite des Noirs a occupé une place essentielle dans le développement économique de la ville entre le 17e et le 19e siècle. Le commerce de la traite est animé par des négociants eux-même asservis par des familles nobles de moins en moins nombreuses au cours du XVIIème siècle.

D'importants investissements sont effectués, ils sont très couteux de plus les sommes d'argent y sont immobilisées pour longtemps. Il faut environs 2 ans pour effectuer un retour sur investissement si tout se passe bien. La plupart des négociants qui ont réussi dans le commerce de la traite ne prennent pas de risques et ont tous des activités diversifiée la traite n'étant qu'un des multiples domaines commerciaux du négociant. En ayant différentes activités économiques le négociant limite les risques car le commerce de la traite peut rapporter beaucoup d'argent mais aussi occasionné de grandes pertes de plus un large panel d'activités engendre le commencement et la poursuite dans une durée plus longue une ascension sociale.

 

La moyenne des profits de la traite à Nantes sont de 5% mais la moyenne cache de gros écart entre 0 et 150% parfois. Nantes a conservé des traces de son passé puisque des bâtiments tels que les vastes immeubles que l'on peut retrouver notamment sur l'Ile Feydeau mais aussi des hôtel particuliers appartenant à de grandes famille négociantes sont toujours présentes dans la ville. Le port de Nantes est à l'origine de bateaux emblématique conçus pour la traite négrière comme par exemple le Marie Séraphique. Ce bateau a transporté des esclaves des côtes africaines pour débarquer dans le port du cap français, Saint Dominique.Les esclaves sont vendus par le capitaine de navire tel des animaux. Les navires négriers sont aménagés au niveau de l'entrepont de façon à transporter un maximum d'esclaves (200 à 300 suivant sa capacité).

 

La traite des esclaves est l'origine de la prospérité à Nantes. Nantes et son port sont un pôle majeur du commerce triangulaire.

Les élites économiques nantaises se sont converties à l'industrie au 18 ème siècle. Au tournant des années 1830 Nantes abandonne ses vieux démons dont la traite négrière, de ce fait beaucoup d'armateurs n'ayant plus d'emploi doivent trouver autre chose. De nombreux marchés se développent notamment avec les Antilles, les régions de l'océan indien, l'Ile Bourbon...

Malgré l'absence de port sur l'ile Bourbon, elle est l'un des principaux fournisseur de sucre pour les nantais en 1858. A l'époque Nantes est depuis déjà 1ans le premier marché français de sucres exotiques.

Le nombre d'ouvriers vers 1987-1988, passait à 180, hors personnel commercial, en 1998, pour arriver à une centaine aujourd'hui. L'armement rapporte d'importantes sommes d'argent (elles se comptent en million de franc). Il y' a de nombreuses spéculation naissantes, c'est à dire des opérations financières ou commerciales effectuées ayant pour objectif la réalisation de gain d'argent en pariant sur la fluctuation des cours du marché ici en l'occurence concernant le commerce sucrier. Cependant cette fièvre spéculative s'arrête en 1863 lorsqu'une maladie de la canne entraîne brutalement une chûte de production de sucre notamment à la Réunion mais aussi à l'Ile Maurice. Un second facteur négatif s'ajoute à cette crise sucrière avec l'augmentation des tarifs férroviers qui entraîne la fermeture du sud est au sucre nantais et le sucre de betterave ainsi que la raffinerie parisienne favorisées par la législature. Le port de Nantes subit la crise et entraine avec elle son activité commercial dans sa chute. Pendant ce temps, pour ne rien arranger les ports du Havre et de Marseille, ses principaux concurrents se modernisent et promeuvent leurs échanges à vive allure que ce soit avec l'Amérique ou l'Asie. Suite à cela Nantes doit réagir pour ne pas disparaître.

 

suite à cela Nantes était dans la nécessité de créer un chemin de fer. Cependant en 1833 les Nantais considéraient cet investissement comme étant trop important et peu rentable. Sa création fut donc reportée quatre ans plus tard dans le but d'éviter que la ligne Paris-Orléans n'entraine Nantes dans le sillage des ports de Rouen et du Havre. En 1845, les Nantais veulent créer une ligne Nantes-Saint-Nazaire.

Dans la seconde moitié du XIXé siècle, suite à la présence d'Iles et de bancs de sable obstruant les voies de navigation pour les armateurs nantais, il est convenu le financement de travaux pour l'aménagement de ces voies en creusant un canal maritime.Celui-ci double la Loire dans sa partie la moins naviguable. pour faciliter la navigation dans l'estuaire. L'Etat,les négociants, les armateurs nantais ainsi que les Elus du département financent les travaux. Les travaux de construction du canal débutent en 1882 pour s'achever en 1893 il fut ouvert à la grande navigation en 1892, sa mise en service permet de sauver le port de Nantes puisqu'il a permit la poursuite des échanges commerciaux. En 1913, le draguage du chenal naturel c'est à dire le prélèvement d'objets présents au fond de la mer en Loire issus du progrès technologique ferma le passage de la grande navigation ce qui permit le passage de 10 000 bateaux c'est l'apogée du canal. Suite à cela, de 1921 à 1927 l'abandon de grands voiliers nantais aux abords du canal lui faudra le nom de «Cimetière des grands voiliers nantais ». Jusqu'en 1943 circulera encore la batellerie (industrie du transport par navigation intérieure).Paradoxalement après 11 ans de travaux nécessitant 1000 ouvriers le Canal fut durant seulement 20 ans en service pour des bateaux de taille importante.

 

Durant la seconde Guerre Mondiale, le canal a connut l'occupation germanique et entre 1957 et 1967 la Martinière prend une toute autre fonction le stockage dans ses bassins de matériel de l'OTAN par les américains.

 

L'union des syndicats des marais du sud-loire permet actuellement de réguler les niveaux d'eau des marais du golf de Tenu, du bassin de Grandlieu et de la baie de Bourgneuf après le rachat du canal en 1958.

Le canal fait 15 km de long et relie le Pelerin à l'est et Le Carnet à L'ouest ponctué de trois sites principaux avec écluses, siphons :

Le Carnet, les Champs-Neufs sur Frossay et La Martinière sur Le Pellerin. Les ouvrages de ces sites étaient au XIXé équipés d’appareils utilisant l’énergie de l’eau sous pression un ensemble complet est visible à La Martinière.

 

 

Le Canal n'a actuellement plus aucune utilité pour le commerce mais s'avère être un témoignage de l'activité économique de Nantes au XIX et XX ème siècle. Il offre au promeneur un cadre idyllique de balades et de loisirs tels que le kayak, la pêche les ballades dans la nature et des parcours de santé

Les amateurs d'histoires et adeptes de la découverte du patrimoine peuvent partir à la découverte des derniers vestiges du canal ... Bites d'amarrages, pilier du pont tournant, écluses et machineries se dévoilent au fil des promenades.

Le Canal de la Martinière :

Port de Nantes-Saint-Nazaire :

Port de Nantes au XIX ème siècle, NANTES.FR

Canal de la martinière, CENTERBLOG.NET

Drague le Pellerin dans le Canal de la Martinière, CENTERBLOG.NET

L'économie nantaise mise à l'épreuve :

 

Nantes au XVII ème siècle est considérée comme étant une ville lumière, prospère mais cette image se réfère souvent à un autre cliché celui d'une véritable baisse de son économie dû aux guerres, à la révolution française,et à l'empire.

F.Guilloux économiste français,exprime en 1938 « Ardent foyer révolutionnaire, Nantes, après avoir brisé l'élan farouche de la Vendée, subit la plus affreuse terreur sa prospérité économique sombre complètement.» Cette idée naquit dès le lendemain de la révolution française et retranscrite par la plupart des auteurs ayant écrit sur le sujet.

A l'époque de la « Restauration » les armateurs (personne s'occupant de l'équipement et de l'exploitation commerciale d'un avenir -L'Internaute) deviennent des personnages influents de la cité

on constate la naissance d'une image nostalgique et l'idéalisation du passé de Nantes. Stendhal dit «J'ai dû y subir le détail sans doute exagéré (de) tous les genres d'industrie et de commerces maritimes qui enrichissaient Nantes avant la révolution.Les journaux royalistes font travailler dans ce sens les imaginations de l'ouest.Le pays idéal où tout était parfait a été détruit par la révolution.Depuis quelques années le Havre est devenu le port de Paris et s'est emparé des opérations qui jadis faisaient la splendeur de Nantes et de Bordeaux.» -Mémoire d'un touriste 1938

 

Un lien est établi entre un déclin et un discours conservateur étant renforcé au fil des années.

 

Les chiffres sur le mouvement portuaire nantais dénoncent une profonde récession. On constate la valeur du commerce extérieur Nantais plutôt forte étant entre 100 et 120 millions de livres ceci grâce à la guerre d'indépendance américaine qui engendre une croissance sans précédent du commerce colonial français (essentiellement entre 1789 et 1792) avec 230 navires armés sortant du port. En 1802 le mouvement portuaire Nantais oscille entre 18 et 21 millions (nette chute). Cependant il est important de souligner que la révolution française si souvent pointé comme étant la cause de cette récession n'est pas l'acteur de celle-ci.

A la fin de la traite négrière, l'économie Nantaise est en chûte libre (rappelons que Nantes était le premier port de commerce négrier à l'échelle Européenne). C'est à ce moment que se développe de multiples commerces tels que le commerce sucrier, le commerce des sardines, la tabacs, la fabrication de bateaux ( Voir axe sur l'ère industrielle)... Qui permettra à la ville de relancer son économie. L'ouest de la France à une façade littorale ouverte sur l'océan Atlantique ce qui facilite les échanges commerciaux par la mer. C'est ainsi que Nantes redevient une ville prospère et dynamique.

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