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L'Ile Feydeau et les établissements du 18e siècle :

Suite à un essor économique et démographique (la population double en un siècle passant à 80000 habitants), Nantes se déploie. considérablement. En ce siècle, le premier chantier de la ville fut celui de l'île Feydeau. Celle-ci est située face au Bouffay. En 1723, elle est agencée selon un plan réalisé par l'ingénieur Goubert. En raison de terrain instables et inondables, les travaux sont repoussés. Il faut attendre 1740 pour que les premiers immeubles voient le jour mais l'ensemble n'est terminé qu'avant la révolution française.

Ma chaƮne

Ma chaƮne

Vers 1750, la commune prend la décision de détruire les fortifications, désormais considérés comme une entrave à l'extension urbaine. A la place des remparts, de considérables travaux d’embellissement sont entamé comme la cours Saint-Pierre et Saint-André, front majestueux d’immeubles sur quais dus à Jean-Baptiste Ceineray.

Plus à l’ouest, de nouveaux quartiers sont créés, comme celui dont Jean-Joseph Graslin est à l'origine. On y trouve le nouveau théâtre et de sa place à Mathurin Crucy. L'architecture y est à la fois singulière avec ses bâtiments mais aussi répétitive avec ses façades.

L'île Feydeau, garde une trace de son passé négrier grâce à son architecture. Celle-ci rappelle l’existence luxuriante des armateurs de l'époque ; conséquence du port de Nantes qui était l'un des plus important de France et même d'Europe. En effet, après la révolution, l'implication des bourgeois d'affaires issues de l'industrie et du négoce dans la société Nantaise se voit multipliée. Ceux si ont envie de se démarquer des autres. Ils veulent créer des lieux afn de montrer leur richesse et leur haute classe sociale. Parmi ces lieux se trouvent le passage Pommeray (inauguré en 1843) qui est à l'époque une adresse réputée où les notable aiment flâner ansi que l’île Feydeau. En effet celle-ci est pendant longtemps le lieu de rencontre des riches armateurs Nantais qui y dressent de nombreuses battisses colossales à leur nom. L’occasion pour eux de s’enrichir à nouveau (grâce aux hôtels) et de montrer leur puissance à la ville entière.

Parmi ces riches armateurs, nous avons choisi d’étudier le cas de Guillaume Grou avec l’Hôtel dont il était propriétaire qui porte encore aujourd’hui son nom. Celui-ci, situé sur l’île Feydeau, 2 place de la Petite-Hollande, est connu de tous les Nantais. La construction de ce colossal immeuble fut réalisée entre 1747 et 1752. Son gérant était l'un des plus importants négriers, négociants et armateurs Nantais du 18ème siècle. Le commerce négrier est une affaire de famille. Au total, de 1714 à 1765 les Grou finance 144 expéditions dont plus de la moitié sont pour la traite négrière.

En 1714, Guillaume se marie avec la belle sœur d'Antoine Walsh, fondateur de la Société d'Angola. Le plus important opérateur de la traite négrière en France. Guillaume Grou fonde ensuite, en 1748 une autre société Grou & Michel, cette fois si deuxième opérateur négrier en France. Celle-ci s'enrichira considérablement entre 1748 et 1751. Grâce à ses capitaux supplémentaires, elle représente 21% des expéditions négrières nantaises. Guillaume Grou à également été élu consul des marchants en 1745 ainsi que juge consul en 1755.

À sa mort en 1774, sa fortune s'élève à environ 4,5 millions de livres qu'il lègue en partie à l'église et en parti dans le but de créer un orphelinat.

Cet homme est donc un parfait exemple de l'enrichissement engendré par le commerce négrier.

 

À partir de 1926, les travaux de comblement des bras de la Loire commencent. Il faut près d'une vingtaine d'années pour réaliser ces travaux colossaux. Lîle Feydeau sera désormais rattachée à Nantes et à l'île Gloriette. Les imposants immeubles des riches armateurs, étant construits sur des sols sablonneux penchent ce qui crée un effet d'optique particulier. Les résidences sont pourvues de mascarons (Les mascarons sont des visages, masques fantastiques ou aux caractères exagérés décorant les portes et les fenêtres. Ceux de l’Île Feydeau sont particulièrement inspirés par le commerce maritime colonial négrier), agrémentées de balcons en fer forgés, la plus part du temps organisées autour de cours intérieures aux escaliers courbés. Tout cela est un signe du passé commercial fructueux de la villes de Nantes alimenté par le commerce négrier pendant de nombreuses années. Les principaux apporteurs de cette richesse sont l'Afrique et l'Amérique. De nombreux navires construits et armés à Nantes lui assurèrent un commerce triangulaire abondant.

 

L'île Feydeau est donc un parfait exemple de l'importance qu'à eux le commerce négrier sur la ville de Nantes. Bon nombre d'hommes d'affaires se sont enrichies avec cette pratique jusqu'en 1848, date de l'abolition de l'esclavage en France. Cette période à marqué les esprits ainsi que la ville avec ses bâtisses signes d'un passer négrier tumultueux.

Immeubles sur l'Ile Feydeau, NANTESWITHLOVE.FR

Théâtre Graslin au 18 ème, SIECLEARCHIVES.NANTES.FR 

Mascaron visible au dessus des fenêtres des immeubles présents sur l'ile Feydeau, LA1ERE.FRANCETVINFO.FR

Guillaume Grou, ESCLAVAGE-MEMOIRE.COM

Travaux de comblement des bras de la Loire, PRESSEOCEAN

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