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Commerce sucrier :

Le commerce sucrier à lui aussi été l’un des tremplins permettant à Nantes d’amplifier ses échanges commerciaux et donc de développer ses activités économiques. À L’origine de cela ce trouve encore une fois la traite négrière. En effet ce sont les esclaves déportés des côtes africaines qui travaillent dans les « îles » colonisées afin de cultiver des cannes à sucre pour en créer du sucre brut. Ce sucre est ensuite emmener à Nantes afin d’y être raffiné dans l’une des onze « petites » raffineries présentent à Nantes à la veille de la révolution. Ces raffineries financées par des négociants nantais sont sources d’emplois ce qui dynamise également la ville.

Malheureusement en 1812 cette industrie sucrière connaît un déclin, il ne reste plus que cinq entreprises à Nantes. La naissance de l’usine Beghin-Say dans le quartier des Ponts redynamisera le commerce sucrier. Il y a moins d’usines qu’à la révolution mais on y produit énormément de sucre, jusqu’à 7000 tonnes en 1832. C’est également cette année là que Louis Say se lance dans le sucre de betteraves, il quitte Nantes pour s’installer à Paris pour faire du sucre qu’il vend sous la marque « La Jamaïque ». Cependant ces deux fils Achille et Gustave restent à Nantes. Ils s’allient à la famille Etienne en 1832 et reprennent la raffinerie des Ponts.

Dans le passé, au moins la moitié de cet approvisionnement en sucre est fait par des armateurs Nantais ou commandités depuis Nantes. 1848 va changer la donne. Après l’abolition de la traite Nantes connaît une baisse de 50 % du prix de vente du sucre. Seules les maisons les plus solides encaissent le choc et en profitent pour s’agrandir en rachetant les autres.

À la fin des années 1850, les raffineries restant à Nantes peuvent traiter 50 000 tonnes de sucre brut. L’arrivée du chemin de fer, en 1851 offre un marché fructueux aux raffineurs. Suite à cela la production ne cessa d’accroître. Cela marque l’apogée de l’industrie sucrière nantaise qui représente plus de la moitié du chiffre d’affaire des industries locales.

Toute l'économie de Nantes dépend du sucre à cette époque.

En effet, afin de faire fonctionner les raffineries et entretenir le commerce sucrier, la métallurgie produit elle aussi en masse pour alimenter les usines de sucre en équipements.

Le pétrole, lui aussi joue un rôle primordial dans les raffineries sucrière afin de faire fonctionner des machines.

Suite à l'augmentation des échanges du à la production de sucre et à tout l’engouement que celui-ci engendre, on assiste à l'essor de la production navale.

Après cette époque luxurieuse, Nantes et ses ports sucriers perdent la mains sur l'exportation du sucre raffiné. Paris et sa puissance financière prennent le relaie. Suite à cela les faillite de raffineurs ne cessèrent de s'accroitre.

Les fonds des familles, très souvent affaiblis par les héritiers qui favorisent la rente à l'industrie, ne peuvent pas être compétitif par rapport à la puissance financière des banques marseillaises et parisiennes. En 1878 Cézard se voit ruiné et Etienne dépose son bilan en 1883. En 1866 Louis, le fils de Cézar créé la raffinerie de Chantenay. Entreprise qui fonctionnera malgré l'échec de son père. La Raff comme on l’appellera, deviendra la raffinerie Nantaise la plus importante. Afin d'obtenir des journées de 10h de travail les 700 ouvriers feront une grêve mémorable dans l'histoire de l'entreprise. En 1914, la raffinerie de Chantenay, Billard, Cossé-Duval produiront moins qu 'en 1865 mais avec un résultat tout de même honorable de 50 000 tonnes de sucre. Le déclin se poursuit malgré tout au lendemain de la première guerre mondiale. En 1919 la raffinerie de Chantenay reprend Cossé-Duval. Mais malgré l'association des deux entreprises, celle-ci connaîtra de nouveau une baisse de la production entre 1925 et 1930, d'environs 15%.

La raffinerie de Chantenay s’éteint. En 1934, elle

ferme définitivement l’usine Cossé-Duval. Les héritiers de Louis Say, décident de racheter Cossé-Duval et s’y installent, le temps de faire

construire l’usine que nous connaissons, boulevard

Bénoni-Goullin, qui entre en activité en 1937. Ce sera la dernière raffinerie de sucre construite en France. Le 8 juin 1944,(lors de la seconde guerre mondiale) elle est détruite à la suite d’un bombardement. Elle reprend ses activités en 1946. En 1968, on considère qu’il n’y a pas de place pour deux raffineries concurrentielles à Nantes. Chantenay abandonne le marché, et Say est désormais l'unique producteur de sucre à Nantes.

Dans les deux usines, les conditions de travail sont difficiles. Les heures de travaille par semaine ont été réduites à 40 heures mais la chaleur et le bruit occasionnée par les machines est toujours difficile à supporter pour les travailleurs. Le pétrole n'est pas encore remplacé par le charbon actif.

Au milieu du 18ème siècle, Nantes comptait 22 raffineries de sucre, cet ingrédient représentant 60% des importations coloniales du port.

 

Au 19ème siècle, 50% de la valeur du commerce maritime dépendait encore du sucre à Nantes. Rien ne destinait un certain Louis Say à une carrière dans le sucre puisque toute sa famille travaillait dans le textile. Pourtant lors de la crise cotonnière de 1813, il fut heureux de se voir proposer la reprise d'une raffinerie de sucre de canne tenue à Nantes par un certain Armand. La société Louis Say et Cie se développa au fil des années en achetant plusieurs autres raffineries en France.

Parallélement, en 1839, l'aventure Beghin commence avec le mariage d'un certain Antoine Beghin avec la fille d'un fondateur de sucrerie dans le nord de la France. Après la mort de son beau-père, celui-ci reprendra les rennes de l'affaire et la développera, ainsi que sa descendance. La société Beghin est à la tête de la société Say en 1967. Le groupe Beghin-Say sera finalement mis en vente en 2002 et racheté par deux sociétés qui, s'associeront en 2004, pour donner naissance au groupe Tereos, l'un des principaux acteurs du sucre sur le marché européen.

Aujourd'hui

L'usine de Nantes puise toute l'eau dont elle a besoin dans la Loire et produit sa propre électricité. Son degré d'automatisation et de gestion rationnelle de l'énergie est tel qu'elle est l'une des usines les plus performantes du groupe Tereos. Par ailleurs, elle est la seule unité sucrière située à ce jour sur la façade atlantique.

Dans les années 80 le progrès technologique entraînera une production automatisée.

(Après la fusion de Say et Beghin en 1973) le lieu de l'industrie sucrière renforce, de part ses activités cette image d'emblème économique et commercial de Nantes et témoigne également des activités sucrières passées de la ville.La métallurgie équipe les raffineries, la production du pétrole, utilisé dans le raffinage,permet le développement de l’industrie chimique, le commerce du sucre brut dope la construction navale...

Usine Beghin Say Nantes,PHARE OUEST

Logo groupe Tereos, site officiel de TEREOS

Logo Béghin Say, WIKIPEDIA

LU: Lefèvre-Utile

LU nait en 1848, l'entreprise est crée par Jean-Romain Lefèvre et Pauline-Isabelle Utile artisans biscuitiers Nantais. L'entreprise Lefèvre-Utile se situe au 5 rue Boileau à Nantes, et la Tour Lu ainsi que le Centre culturel LU se situe au 1 et 2 rue de la Biscuiterie.


 

De 1850 à 1900 Les produits Lefèvre-Utile ont pour objectif la conception de biscuits hauts de gamme qui leur valent un prix (la médaille d'or lors de l'exposition de Nantes en 1882) ainsi qu'une renommée à l'époque à l'échelle locale. C'est à ce moment là que nait le petit Beurre, biscuit qui sera l'emblème de la marque.

Louis Lefèvre, premier fils de la famille, succède à ses parents et reprend l'entreprise LU. Il permet à celle-ci de se développer notamment en changeant les méthodes de travaille et en mettant en place un système de travail à la chaîne. Avec la construction de l'usine LU sur les quais de Loire il permet un rendement plus important de biscuits. De plus il développe le marketing et la promotion de l'entreprise en créant des affiches splendides qui encore aujourd'hui rencontrent un succès important, la plus connue étant l'affiche du Petit écolier de Firmin Bouisset crée en 1897.

Des années 1900 à 1930 Louis Lefèvre a pour objectif le marché national et se voit de nouveau récompensé d'un Grand Prix lors de l'exposition universelle de 1900, se déroulant à Paris ayant pour thème «Le bilan d'un siècle».

La marque fait entendre parler d'elle avec son Phare géant créé par Auguste Bluyssen célèbre architecte et décorateur français. Lu s'associe aux plus grands talents dans de multiples domaines (design, architecture, comédie, artisanal, décoration etc). Durant cette «conquête nationale » Louis Lefèvre donnera naissance à la célèbre paille d'or apparue en 1905.
De 1940 à 1950 nait le Logo de la marque créé par Raymond Loewy célèbre designer et graphiste Américain, première lettre du nom de famille du couple créateur L pour Lefèvre et U pour Utile en blanc sur fond rouge. LU innove aussi pour la présentation de ses biscuits et le packaging en remplaçant les boites de fer blanc par des emballages modernes en carton et en papier laissant apparaître la photographie du produit. LU s'ouvre à un public divers et varié et vise les enfants lors de la création du célèbre biscuit «Prince ».

Dans les années 60/70 la marque continue de se développer et affirme son dynamisme avec bon nombre de nouveautés pour tous : Barquettes, Pépitos, Princes pour les enfants, Granola pour les adolescents et Pim's pour les adultes. C'est actuellement des produits indémodables et incontournables de la marque.

Des années 1980 à 2000 LU poursuit sa course à l'innovation avec la création de petits biscuits chocolatés comme les Mikado ou les Lulu l'Ourson, mais également dans les biscuits apéritifs tels que les Tucs. La marque suit aussi les tendance de l'époque et s'adapte aux demandes des consommateurs avec des biscuits riches en céréales et en vitamines spécialement conçus pour le petit déjeuner avec les Belvita

Actuellement la marque LU connait un succès s'étendant à l'échelle nationale et a contribué à la renommée gastronomique de la ville de Nantes. LU est l'un des plus grands leader Français du biscuit et a permis le développement économique de la métropole Nantaise.

On peut affirmer qu'au 19 ème siècle la biscuiterie était une industrie prospère avec en 1885 130 ouvriers fabriquant 3 tonnes de biscuits par jour.

Biscuit Petit Beurre LU, SUDINFO

Affiche du petit écolier LU retro, PINTEREST

LU Logo,WIKIPEDIA

Condition travailleurs dans les usines Say, (ici à Paris), BLOGSPOT.COM

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Nous sommes trois jeunes en première au Lycée du Pays de Retz à Pornic...

 

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